Ca fuse ...

ou enlève ton pétard de mon soleil ...

Premier jour de légèreté depuis 6 ans
Premier jour sans la boule dans le ventre quand je vais travailler
Premier jour où j'y vais avec l'envie d'y aller
Premier jour et un sourire pour m'accueillir
C'est sûr 18 mois pour y arriver, je vais en chi**
Mais pour rien au monde je n'y renoncerais

Alors après le rituel du mail de "je me casse tchao la compagnie" pour ceux qu'on a pas le choix
Et celui de "j'ai adoré travailler avec vous et je garde votre numéro parce que j'ai pas envie d'avancer sans vous" et les témoignages sympathiques de tous ceux qui répondent
Après le "alors pas trop émue ?" et mon "émue de quoi?...partir, sûrement pas !" Oups fallait pas le dire avec tant de spontanéité ? Bazut, en même temps ça me fait plaisir tu vois de te faire comprendre l'air de rien que votre job de daube et le climat de suspicion que vous mettez en place parce que vous pensez qu'il faut diviser pour mieux régner moi ça m'a toujours donné envie de gerber. Et que c'est sûrement pour ça que c'est moi qui m'en vais et pas toi tu vois, parce que finalement moi je me suis exilée en province pour éviter les complots et faire mon truc peinard comme j'avais décidé au détriment sans doute de mon positionnement stratégique auprès du chef sioux bien plus seule qu'elle ne le pense. Parce qu'à créer la confusion, on ne tire que la frustration.
Mais elle n'est pas dupe, même si elle a décidé de mener ainsi sa barque, et que c'est sans doute pour ça qu'elle a fini par vouloir me voir ce matin pour me dire que maintenant qu'il n'y avait plus aucun lien hiérarchique entre nous, elle appréciera me donner appui et conseil.
Pauvre vous, cadres dirigeants qui gagnez tant d'argent, au détriment de votre conscience. Pauvre vous jeunes cadres dynamiques qui dans l'ombre, et dans vos couloirs, vous abaissez à cirer chaussures et à véhiculer ce fameux bruit qui vous pétera un jour à la figure.
Moi je suis dans mon grand bureau au bout du couloir, là où la rumeur n'arrive pas, avec mon équipe et la machine à café est dans le bureau (et le café est à tomber et à volonté), les collègues invitent à venir déjeuner et sont contents de me voir débarquer.

Premier jour de Liberté à utiliser ce qui se trouve entre mes deux oreilles. Vivement lundi.
Ça se voit que j'aime le changement et que j'en avais besoin ?

NB : ne pas oublier de ne JAMAIS être cadre dirigeant.