Quand l'espoir est encore là
Réminiscence d'un été mal taillé. J'ai enfin guéri, j'ai perdu le dernier il y a quelques jours...
C'est dur de réaliser qu'une chose que l'on désire énormément
n'arrivera jamais. Même si au fond, l’important n’est sans doute pas là… parce
que finalement on importe pas … Il n'empêche que les larmes sont là, prêtes à
sortir dès que l’on arrête de se cacher à soi-même, parce que pour le coup, on
est un peu à fleur de cœur en ce moment. Alors qu'en même temps, on sait qu'il y
a bien d'autres et belles choses, pas très loin, juste là, à portée de main.
Mais il y a tout de même cette boule de plomb, cachée au fond du ventre,
trop présente, et qu'il va falloir
oublier, faire passer. Parce que le renoncement passe aussi par l'acceptation
des faits, de l'autre, des autres, de cet autre, de ce qui nous entoure, bien
malgré nous.
Et c’est alors qu’insidieusement ce foutu espoir revient qui
nous souffle que les choses changeront forcément, si on le veut vraiment, si on
y croit seulement. Toujours ce foutu espoir, cet optimiste débordant qui nous
tient et entretient la douleur. Et ces
fichues larmes prêtes à bondir et qui coulent maintenant même quand la tête est
relevée … même en pleine journée, même dans un métro bondé.
Mais bon, pas
d'inquiétude. Après tout, ce n'est rien d’important, c’est juste un truc qui va
passer.
Merci à toi, qui te reconnaitra si tu passes un jour par là, qui m'a inspirée et que je ne sais plus citer.